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Mise à jour le 2011-09-20: L'article sur cette page sous la rubrique Jean-Baptiste Vanier - l'héritage en France de 1728 a été écrite en 2008.
A la fin Juillet 2011, Yves Vanier visite les Archives Départementales du Calvados à Caen en Normandie, France. Il passe une semaine à rechercher les archives de 1724 à 1726 du notaire de la famille Vanier d'Honfleur, le tabellion Gilles Saunier. Il tombe finalement sur un acte de règlement du 26 avril 1726, signé par Jean le Vanier et Nicolas Dunepveu, qui règle les héritages de Guillaume Vanier, Pierre Vanier et Jacqueline Gaillard (acte déchiffré par le paléographe Guy Perron). L'acte contient aussi le mandat donné à Jean Le Vanier par sa mère, ses soeurs ses beaux-frères pour régler les héritages. Un acte d'une très grande importance pour la famille et répond à plusieurs des questions posées ci-bas.
Dans le document intitulé La famille de Jacqueline Gaillard, Yves interprète habilement plusieurs actes des archives paroissiales d’Honfleur et du notaire Saunier, en plus de l’ acte de règlement du 26 avril 1726, nous dévoilant une histoire familiale surprenante et extraordinaire sur ce qui a mené au règlement final des héritages en France.
Jean-Yves Vanier, 2011-09-20
English translation to come.
"Voici quelque chose d'étonnant que m'a appris M. Vanier (de Laval) il y a longtemps.
Nous avons eu un héritage de France vers 1726, notre ancêtre Jean-Baptiste Vanier,
fils de Guillaume, s'est rendu en France pour régler cette sucession, ses
beaux-frères ont participé au financement du voyage.
À son retour, son beau-frère Julien Leblanc, époux d'Anne Vanier, lui fera un
procès (en 1728) pour le partage de cet héritage. Jean-Baptiste déclare en cours que l'héritage est négligeable car il ne
fait que couvrir les frais du voyage."
Yves Vanier, 2008-02-17
Ce dossier de matière civile est composé des 4 pièces suivantes : la sentence d'appointement dans une cause entre Julien Leblanc et Jean Vanier pour rendre des comptes et lui payer la quote-part de l'héritage provenant de son arrière grand-père, Guillaume Vanier et de sa grand-mère, Jacqueline Gaillard ; l'ordonnance pour que Volant de Radisson fasse sa soumission au greffe ; la soumission d'une caution judiciaire par ce dernier pour Jean Vanier, au profit de Leblanc ; et l'acte de départ par Jacques Vanier, appelant au Conseil Supérieur. Robert Vanier a découvert les documents sur le site pistard.banq.qc.ca de la bibliotèque et archives nationales du québec:
A la demande d'Yves Vanier, la sentence est traduit par Guy Perron paléographe:
Yves ajoute:
"Vous constaterez que cela confirme que le voyage à Honfleur de Jean-Baptiste a eu
lieu en 1726, et que le tabellion Saunier travaille également à Canteleu (localité
juste à côté d'Honfleur).
De plus, on voit bien que notre famille possédait cette terre appellée 'le pré de
Roncheville' et quelqu'un nommé Sénécal est effectivement impliqué là-dedans.
Également nommé le Sieur Resplendy et le Sieur Coulon. Vous verrez aussi en retrait à
droite Poinlevesque: il doit s'agir de Pont-Lévesque également proche de Honfleur"
Si vous regardez le titre décrypté par Guy Perron: partage et règlement de la
succession de ce dernier (Guillaume) et de sa mère Jacqueline Gaillard. Il me
semble qu'il y a deux hypothèses: Jacqueline a vécu très vieillle et a eu
Guillaume vraiment jeune (vers 15 ans) et sa succession s'ouvre vers 1725 ou 1726,
ou elle est morte depuis longtemps et jusqu'au moment où Jean-Baptiste se rend à Honfleur en
1726, l'héritage a été géré par un autre membre de la famille (une soeur de
Guillaume ou je ne sais trop).
D'autre part, plusieurs personnages sont impliqués là-dedans: au premier chef
Nicolas Duneveu (échevin d'Honfleur en 1724) avec qui Jean-Baptiste a fait une transaction
devant le tabellion Saunier (2e personnage), le Sieur Coulon contre lequel Jean-Baptiste a fait
appel de sentence devant le Vicomte de Roncheville (4e personnage) appel contre quoi
on l'ignore? 5e personnage le Sieur Resplendy qui a rendu des arrêts (décisions)
avec note en retrait: pour les pensions et les prêts faits audit Vannier. Regardez
attentivement le parlement de Rouen est mentionné en très petit, Resplendy doit y
être juge. 6e personnage Sénécal, de par la note en retrait à la page 2, Jean-Baptiste semble lui avoir
payé 1741 livres (si je suis bien le texte).
En cherchant encore plus internet, j'ai découvert que Nicolas Duneveu était toujours échevin de Honfleur
en 1726. Il n'est venu à l'idée que ça serait possible qu'il soit un cousin germain de Jean-Baptiste:
les sentences semblent être contre eux ensemble de la manière que l'acte est écrit...
En conclusion, et je peux me tromper: c'est bien compliqué cet héritage, pourquoi
tant de transactions, procès, sentences et appels? Nous ignorons des choses
importantes sur l'histoire de notre famille. Je peux pas croire que Jean-Baptiste a vécu
toutes ces péripéties pour rien!"
La soeur de Jean-Baptiste, Madeleine Vanier, lui aussi un procès (en 1728) pour le partage de l'héritage:
M. Vanier (de Laval) transcrit des documents originaux les règlements des procès:
"Cet événement m'a toujours intrigué: c'est rare que les gens de Nouvelle-France
retournaient en France, trop dangeureux et coûteux.
D'autre part, il est pas pauvre le Jean-Baptiste:
Le 3 août 1716, il achète de Jeanne Mansion une terre dans l'île de Montréal, à la
côte [rang] St-Laurent, mesurant 3 arpents de front sur 20 de profondeur, pour la
somme de 2500 livres. Il habitait à ce moment en la paroisse de
Le 5 août 1716, il achète de Charles Alvoine, marchand bourgeois et capitaine de
milice de Montréal, une autre terre située dans la partie nord de la côte St-Michel.
Elle mesure 6 arpents sur 20. Elle lui coûte 4300 livres.Il se fait concéder une
terre de 3 arpents sur 20 par les Sulpiciens le 29 novembre 1734. Il achète plus
tard la terre en devanture de celle-ci. Le 19 mai 1737, il achète de Jean-Baptiste
Barsalou, marchand tanneur, un emplacement de40 pieds sur 54 aux confins de la ville
de Montréal au prix de 400 livres.
source: Cahier d'histoire du Sault-au-Récollet, automne 1994.
Visiblement, c'est un homme aisé: le salaire moyen en Nouvelle-France est de 100
livres par an (environ 500$)."
Yves Vanier, 2008-02-17
Si vous connaissez d'autres details à propos de cette histoire, Écrivez-moi.
Légende:
Représentation des dates: année-mois-jour
? Information manquante
... Données personnelles connues mais non dévoilées pour respecter les droits à la vie
privée pour les personnes encore en vie. Incluant dates de naissances et certains noms de famille puisque ceci dévoilerait
les noms de famille des deux parents d'une personne encore en vie qui se retrouve dans l'arbre généalogique.
C'est une pratique qui vise à éviter le vol d'identité.
Legend:
Format of dates: year-month-day
? Missing Information
... Known information but not divulged to respect the privacy of living people listed on the
family tree. This includes birth dates and some family names since it would reveal the family name of two parents of a
living person. This is to avoid the risk of identity theft.
Dernières modifications / Last updated 2011-12-09. Jean-Yves Vanier
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